Monday, September 29, 2008
Monday, September 22, 2008
Souvenir
J'ai décidé de changer le backround de mon ordi aujourd'hui.
Je 'feuilletais' dans mes photos lorsque je suis tombée sur celle-ci:
Et je l'ai élue.
Il y a beucoup de choses dans cette photo qui me plaisent. Premièrement, la lumière est superbe. Je me souviens bien de ce week-end lors d'un de mes premiers voyages au Canada après avoir déménagé en Australie. C'était la fête du Canada. Vanessa était avec nous. Je me souviens être allée avec elle, mon frère et les cousins à Georgeville voir la parade, m'être 'tatouée' d'un drapeau sur l'épaule et d'avoir vu un gros accident lors de la course à voiture à savon. Donald Sutherland était là.
Plus tard, nous avons passé la soirée à jouer aux cartes, sur le quai, devant un beau coucher de soleil.
J'aime cette photo parce que Marie-Claude a un sourire qui me fait sourire. Je me demande ce qu'Alexis lui murmurait derrière sa serviette. J'aime aussi cette photo parce que Vanessa est là. Au chalet, avec ma famille. Comme si elle en faisait partie. Parce que dans mon coeur, elle en fait partie. You're like a second sister to me, dudette.
Je me souviens aussi que Annie était assise à ma gauche, à la droite de Marie-Claude, juste à l'extérieur de la photo. C'est à elle que Vanou passait les cartes.
Je regarde cette photo et c'est comme si j'étais là.
J'aime ça.
Je 'feuilletais' dans mes photos lorsque je suis tombée sur celle-ci:
Et je l'ai élue.
Il y a beucoup de choses dans cette photo qui me plaisent. Premièrement, la lumière est superbe. Je me souviens bien de ce week-end lors d'un de mes premiers voyages au Canada après avoir déménagé en Australie. C'était la fête du Canada. Vanessa était avec nous. Je me souviens être allée avec elle, mon frère et les cousins à Georgeville voir la parade, m'être 'tatouée' d'un drapeau sur l'épaule et d'avoir vu un gros accident lors de la course à voiture à savon. Donald Sutherland était là.
Plus tard, nous avons passé la soirée à jouer aux cartes, sur le quai, devant un beau coucher de soleil.
J'aime cette photo parce que Marie-Claude a un sourire qui me fait sourire. Je me demande ce qu'Alexis lui murmurait derrière sa serviette. J'aime aussi cette photo parce que Vanessa est là. Au chalet, avec ma famille. Comme si elle en faisait partie. Parce que dans mon coeur, elle en fait partie. You're like a second sister to me, dudette.
Je me souviens aussi que Annie était assise à ma gauche, à la droite de Marie-Claude, juste à l'extérieur de la photo. C'est à elle que Vanou passait les cartes.
Je regarde cette photo et c'est comme si j'étais là.
J'aime ça.
Oh well.
Je sais que je n'écris pas beaucoup ces jours-ci, mais c'est parce que rien d'extraordinaire se passe. J'ai attendu deux semaines pour voir si j'allais travailler sur un dernier film cette année. Et j'ai appris hier que non. C'est pas grave. C'était une production financée par le New South Wales, alors plus de 80% de l'équipe provient de là. Et j'aurais été obligée de passer 5 semaines and le sud...et je suis contente d'être revenue à la maison.
Travailler au resto deux mois me fera probablement du bien. Je serai à la maison, je passerai du temps avec Allen et les chiens avant de partir pour Montréal. Ah, et je pourrai partir plus tôt que prévu et manquer le gros rush de Noël dans les avions...Je planifie maintenant arriver début décembre. Yé! Et au resto, j'aurai un horaire plus régulier, un sommeil régulier, des repas réguliers. Ça a été dur pour mon corps faire McLeods Daughters, Broken Hill et Last Ride back to back. J'ai eu une année pas mal occupée. Le resto sera relax en comparaison. Et le printemps vient d'arriver. Il commence à faire super beau, 23-24 degrés, soleil... Ça aurait été dommage de ne pas avoir le temps d'en profiter.
Je suis tout de même déçue du fait je n'aurai pas la chance de travailler avec Clive Owen. Oh well. Worse things happen in China, comme dirait l'autre. Je me concentre sur les points positifs. Je serai à Montréal dans presque deux mois. C'est tout ce qui compte, vraiment.
Travailler au resto deux mois me fera probablement du bien. Je serai à la maison, je passerai du temps avec Allen et les chiens avant de partir pour Montréal. Ah, et je pourrai partir plus tôt que prévu et manquer le gros rush de Noël dans les avions...Je planifie maintenant arriver début décembre. Yé! Et au resto, j'aurai un horaire plus régulier, un sommeil régulier, des repas réguliers. Ça a été dur pour mon corps faire McLeods Daughters, Broken Hill et Last Ride back to back. J'ai eu une année pas mal occupée. Le resto sera relax en comparaison. Et le printemps vient d'arriver. Il commence à faire super beau, 23-24 degrés, soleil... Ça aurait été dommage de ne pas avoir le temps d'en profiter.
Je suis tout de même déçue du fait je n'aurai pas la chance de travailler avec Clive Owen. Oh well. Worse things happen in China, comme dirait l'autre. Je me concentre sur les points positifs. Je serai à Montréal dans presque deux mois. C'est tout ce qui compte, vraiment.
Thursday, September 11, 2008
Au revoir
C'est le moment de dire adieu à une paire de souliers qui m'a duré 11 ans.
En 1997, après mon premier voyage à Roland Garros, j'ai acheté plein de trucs Adidas avec les certificats cadeaux remis aux chasseurs de balles ayant travaillé durant le tournois. Ils ne m'ont rien coûté.
Ces souliers, je l'ai portés partout. Jean-François les appelait mes souliers d'astronaute. Je me souviens les avoir portés lorsque lui et moi avions chaviré en canot au Lac Memphrémagog. Ils étaient souillés.
Ils ont été les premiers souliers que j'ai portés après m'être fracturé le bassin. Ils étaient les plus stables, les plus comfortables.
Je me souviens les avoir aux pieds lorsque Allen et moi avons escaladé le mont Ben Vrakie en Écosse.
À ma dernière année à Concordia, nous filmions dans un bunker super froid durant une journée de -45 degrés...il faisait sous zéro dans le bunker et nous utilisions une lumière 2K dans une pièce adjointe au plateau pour nous réchauffer. Nous prenions nos souliers et les mettions devant la lumière pour les remplir de chaleur et ensuite les remettre à nos pieds. Une expérimentation durant laquelle mon soulier a pris feu.
Ces souliers sont indestructibles. Ils m'ont suivi sur chaque plateau de tournage, en ville, dans le désert, sur la plage, dans les roches. Et la semelle est encore en bonne condition. Je me résigne à les jeter aujourd'hui parce qu'il ont commencé à me faire mal aux orteilles. L'intérieur au bout du soulier gauche a vu de meilleurs jours. Alors, c'est le temps de dire adieu.
Surtour que nettoyer la bouette de sable rouge qui s'est incrustée dans les semelles, ça ne serait pas de la tarte.
En 1997, après mon premier voyage à Roland Garros, j'ai acheté plein de trucs Adidas avec les certificats cadeaux remis aux chasseurs de balles ayant travaillé durant le tournois. Ils ne m'ont rien coûté.
Ces souliers, je l'ai portés partout. Jean-François les appelait mes souliers d'astronaute. Je me souviens les avoir portés lorsque lui et moi avions chaviré en canot au Lac Memphrémagog. Ils étaient souillés.
Ils ont été les premiers souliers que j'ai portés après m'être fracturé le bassin. Ils étaient les plus stables, les plus comfortables.
Je me souviens les avoir aux pieds lorsque Allen et moi avons escaladé le mont Ben Vrakie en Écosse.
À ma dernière année à Concordia, nous filmions dans un bunker super froid durant une journée de -45 degrés...il faisait sous zéro dans le bunker et nous utilisions une lumière 2K dans une pièce adjointe au plateau pour nous réchauffer. Nous prenions nos souliers et les mettions devant la lumière pour les remplir de chaleur et ensuite les remettre à nos pieds. Une expérimentation durant laquelle mon soulier a pris feu.
Ces souliers sont indestructibles. Ils m'ont suivi sur chaque plateau de tournage, en ville, dans le désert, sur la plage, dans les roches. Et la semelle est encore en bonne condition. Je me résigne à les jeter aujourd'hui parce qu'il ont commencé à me faire mal aux orteilles. L'intérieur au bout du soulier gauche a vu de meilleurs jours. Alors, c'est le temps de dire adieu.
Surtour que nettoyer la bouette de sable rouge qui s'est incrustée dans les semelles, ça ne serait pas de la tarte.
Monday, September 08, 2008
Universe
So my phone loses charge really quickly. It's really annoying.
It dosen't have the ring tones I like, but I have gotten used to that.
It has served me well in the past year, but now, I get messages saying I missed a call when it didn't even ring. Sometimes, I don't even get that missed call message and people tell me they've been trying to call me but there was no answer, nor forwarding to my message bank.
I am in between jobs. I am waiting on a response for what might be one of the greatest most exciting films ever to be shot in Adelaide. But what if the production calls me and the call doesn't get put through my weird acting phone? And sending my updated resume would have been so much easier if I had had access to the internet at the touch of a button...
I think the universe is trying to tell me I need an iphone.
It dosen't have the ring tones I like, but I have gotten used to that.
It has served me well in the past year, but now, I get messages saying I missed a call when it didn't even ring. Sometimes, I don't even get that missed call message and people tell me they've been trying to call me but there was no answer, nor forwarding to my message bank.
I am in between jobs. I am waiting on a response for what might be one of the greatest most exciting films ever to be shot in Adelaide. But what if the production calls me and the call doesn't get put through my weird acting phone? And sending my updated resume would have been so much easier if I had had access to the internet at the touch of a button...
I think the universe is trying to tell me I need an iphone.
Sunday, September 07, 2008
Photo
Voici deux des seules photos de notre tournage que je crois que j'ai le droit de poster. Probablement parce qu'on ne voit personne, ni la caméra, ni l'équipe de tournage, ni les acteurs. Non. Ces photos je vous les fait voir pour la location.
Lake Gaidner. Dans le milieu de nullepart, au Nord, près de Mt Ive. Un immense lac de sel qui s'étend sur 180km et faisant parti d'un parc National, mais qui appartient aux Aboriginal Elders du coin. En fait, je n'aurais jamais pu voir ce lac sans faire partie de cette équipe de tournage. Les choses que la production a dû faire pour avoir la permission d'y aller, c'est presque pas croyable. D'abord, il a fally obtenir la permission des Elders. Ils ont insisté pour être présents lors du tournage, question d'être certains que nous respections la nature. Ensuite, aucune trace de terre ne devait impreigner le lac blanc. Il a donc fallu trouver des gens avec des énormes bassins d'eau portatifs pour arroser et rincer les véhicules qui allaient rouler sur le lac. Pas le droit de nourriture ou cigarettes. Pas le droit d'aller ailleurs que le chemin indiqué avec des cônes oranges. Tout le monde à la queue leu leu. Si quelqu'un échappe un petit bout de tape par terre, ou crache, ou quoi que ce soit, les Elders ont le droit de nous kicker dehors, et refuser accès au lac à toute autre équipe de tournage. Et ça aurait été si triste. Parce que ce lac, ce précieux lac, était un des endroits les plus glorieux que je n'ai jamais vu.
La première journée, ça nous a pris au dessus de trois heures tout organiser, tout laver et tout préparer. Il y avait des nuages bouffants et gris dans le ciel, mais lorsque nous avons pris route, le soleil a commencé à se pointer. Et c'était absolument magnifique. Le lac était sec. Tout était blanc. Ça ressemblait à un lac gelé, mais il faisait chaud. C'était très étrange, et spectaculaire. Disons que tout le monde était accroché à son appareil photo. (Sauf moi. Ma caméra a brisé avant que je parte. J'ai pris des photos avec le kodak de Rupert, mon focus puller, et j'attends le CD qu'il a promis de m'envoyer...)
La deuxième journée, il faisait froid. Vraiment, vraiment froid. Le vent soufflait. Les orages approchaient. Nous étions habillés comme si nous filmions March of the Pengouins. Et aussi, le lac n'était pas sec. Il y avait un pouce d'eau sur le sel, ce qui faisait en sorte que tout reflétait. C'était un paysage complètement différent du jour d'avant. Vraiment extraordinaire.
Cette journée là, j'ai pensé à tout ceux qui travaillent jour après jour dans le même cubicule, le même bureau, le même building. Et, encore une fois, j'ai aprécié mon choix de carrière, et les opportunités qui viennent parfois avec.
Même si j'étais complètement gelée!
Lake Gaidner. Dans le milieu de nullepart, au Nord, près de Mt Ive. Un immense lac de sel qui s'étend sur 180km et faisant parti d'un parc National, mais qui appartient aux Aboriginal Elders du coin. En fait, je n'aurais jamais pu voir ce lac sans faire partie de cette équipe de tournage. Les choses que la production a dû faire pour avoir la permission d'y aller, c'est presque pas croyable. D'abord, il a fally obtenir la permission des Elders. Ils ont insisté pour être présents lors du tournage, question d'être certains que nous respections la nature. Ensuite, aucune trace de terre ne devait impreigner le lac blanc. Il a donc fallu trouver des gens avec des énormes bassins d'eau portatifs pour arroser et rincer les véhicules qui allaient rouler sur le lac. Pas le droit de nourriture ou cigarettes. Pas le droit d'aller ailleurs que le chemin indiqué avec des cônes oranges. Tout le monde à la queue leu leu. Si quelqu'un échappe un petit bout de tape par terre, ou crache, ou quoi que ce soit, les Elders ont le droit de nous kicker dehors, et refuser accès au lac à toute autre équipe de tournage. Et ça aurait été si triste. Parce que ce lac, ce précieux lac, était un des endroits les plus glorieux que je n'ai jamais vu.
La première journée, ça nous a pris au dessus de trois heures tout organiser, tout laver et tout préparer. Il y avait des nuages bouffants et gris dans le ciel, mais lorsque nous avons pris route, le soleil a commencé à se pointer. Et c'était absolument magnifique. Le lac était sec. Tout était blanc. Ça ressemblait à un lac gelé, mais il faisait chaud. C'était très étrange, et spectaculaire. Disons que tout le monde était accroché à son appareil photo. (Sauf moi. Ma caméra a brisé avant que je parte. J'ai pris des photos avec le kodak de Rupert, mon focus puller, et j'attends le CD qu'il a promis de m'envoyer...)
La deuxième journée, il faisait froid. Vraiment, vraiment froid. Le vent soufflait. Les orages approchaient. Nous étions habillés comme si nous filmions March of the Pengouins. Et aussi, le lac n'était pas sec. Il y avait un pouce d'eau sur le sel, ce qui faisait en sorte que tout reflétait. C'était un paysage complètement différent du jour d'avant. Vraiment extraordinaire.
Cette journée là, j'ai pensé à tout ceux qui travaillent jour après jour dans le même cubicule, le même bureau, le même building. Et, encore une fois, j'ai aprécié mon choix de carrière, et les opportunités qui viennent parfois avec.
Même si j'étais complètement gelée!
Tuesday, September 02, 2008
Retour à la civilisation!
Et que de choses ont changé.
Mon chum est officiellement un Paramedic Intern.
Ma cousine est mariée.
Mon frère a emménagé dans sa nouvelle maison.
Ma soeur habite maintenant dans l'ex appart de mon frère.
Chomsky a perdu du poid et August est rendue presqu'aussi grande qu'elle.
Elles sont commes des jumelles maintenant.
Notre jardin n'est plus un jardin. Une gelée il y a un mois l'a ruiné.
Mon café, le plus proche de chez nous, a fermé.
Notre supermarché a été complètement reconfiguré. Plus rien n'est à la même place.
C'est un peu fou tout ça, mais ça fait vraiment du bien être chez soi.
J'ai hâte de reconnecter avec le monde.
Mais pour tout de suite, je dois reprendre mon souffle.
J'ai teminé ma postproduction hier.
Je vous en parlerai bientôt.
D'ici là, bonne nuit. I'm knackered.
Mon chum est officiellement un Paramedic Intern.
Ma cousine est mariée.
Mon frère a emménagé dans sa nouvelle maison.
Ma soeur habite maintenant dans l'ex appart de mon frère.
Chomsky a perdu du poid et August est rendue presqu'aussi grande qu'elle.
Elles sont commes des jumelles maintenant.
Notre jardin n'est plus un jardin. Une gelée il y a un mois l'a ruiné.
Mon café, le plus proche de chez nous, a fermé.
Notre supermarché a été complètement reconfiguré. Plus rien n'est à la même place.
C'est un peu fou tout ça, mais ça fait vraiment du bien être chez soi.
J'ai hâte de reconnecter avec le monde.
Mais pour tout de suite, je dois reprendre mon souffle.
J'ai teminé ma postproduction hier.
Je vous en parlerai bientôt.
D'ici là, bonne nuit. I'm knackered.