Carte Soleil.
Aujourd'hui, j'ai reçu une lettre.
Du Québec. De la Régie d'assurance maladie du Québec. Pour m'informer que je ne suis plus admissible au régime et que je dois leur envoyer ma carte soleil.
J'ai regardé la lettre. Je savais déjà que je ne devais plus être admissible, mais ça m'a fait tout drôle quand même. Premièrement, j'étais surprise de combien j'aimais lire une lettre en français. Ça m'a vraiment frappé. Et ensuite, me faire dire qu'on me retirait ma carte...c'était...un peu déracinant. Le fait de le voir sur papier, de me faire dire par le gouvernement que je n'étais plus qu'un visiteur au Québec...
On dirait que je ne m'y habitue pas. On dirait que j'ai encore de la difficulté à me détacher. Peut-être parce que j'ai dû me détacher de tout, et ce, tout en même temps. C'est difficile. Je n'ai jamais habité ailleurs que là, entourée de ma famille, mes amis, la ville qui m'est familière.
Des fois, ça me pèse d'être si loin de tout ce qui m'a toujours été comfortable et habituel. Des fois, je suis tannée d'être hors de ma 'comfort zone', de me sentir hors de mon élément, de vivre de ma langue seconde, de suer au mois de février.
Et quand Allen n'est pas là, c'est dur, des fois, de voir pourquoi je suis ici au lieu d'être à Montréal. Et me faire booter par l'assurance-maladie n'aide pas. On dirait que c'est un point de non retour.
Le soleil qui est sur ma carte se couche.
Du Québec. De la Régie d'assurance maladie du Québec. Pour m'informer que je ne suis plus admissible au régime et que je dois leur envoyer ma carte soleil.
J'ai regardé la lettre. Je savais déjà que je ne devais plus être admissible, mais ça m'a fait tout drôle quand même. Premièrement, j'étais surprise de combien j'aimais lire une lettre en français. Ça m'a vraiment frappé. Et ensuite, me faire dire qu'on me retirait ma carte...c'était...un peu déracinant. Le fait de le voir sur papier, de me faire dire par le gouvernement que je n'étais plus qu'un visiteur au Québec...
On dirait que je ne m'y habitue pas. On dirait que j'ai encore de la difficulté à me détacher. Peut-être parce que j'ai dû me détacher de tout, et ce, tout en même temps. C'est difficile. Je n'ai jamais habité ailleurs que là, entourée de ma famille, mes amis, la ville qui m'est familière.
Des fois, ça me pèse d'être si loin de tout ce qui m'a toujours été comfortable et habituel. Des fois, je suis tannée d'être hors de ma 'comfort zone', de me sentir hors de mon élément, de vivre de ma langue seconde, de suer au mois de février.
Et quand Allen n'est pas là, c'est dur, des fois, de voir pourquoi je suis ici au lieu d'être à Montréal. Et me faire booter par l'assurance-maladie n'aide pas. On dirait que c'est un point de non retour.
Le soleil qui est sur ma carte se couche.
posted by Mapie at 1:26 AM
2 Comments:
oh c'est platte mais tu ne perds pas ta nationalité canadienne...quand tu maries un australien?
La carte tu la perds parce que tu n'habites plus ici de façon permanente mais tu peux la retrouver si tu reviens vivre à Montréal pour un certain nombre de mois...
le soleil se lève toujours après la nuit...
aye un petit détail sur ton blog...
j'essaie d'aller sur le site de stéphanie à partir du tien mais j'arrive sur une page qui est son profil mais pas son blog ce qui est différent sur le lien de vanou...je ne sais pas si tu peux le changer...
la photo de michel sur limepuff est vraiment bien...
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